« Et si on faisait un peu de vélo ? »

Publié le par chomeurdefond

Ce matin, la question (ou plutôt l'incitation !) est tombée comme un couperet : « Et si on faisait un peu de vélo tous les deux, qu'est-ce que tu en dis ? » Bon, peut-être que dans l'esprit de mon mari, ce n'était pas aussi méchant que la façon dont je l'ai interprété. Mais pour moi, ça a vraiment sonné comme un « avec les kilos que tu as pris, il faut vraiment se mettre au sport ! »

C'est sûr que les cuillères de Nutella en plein après-midi, ou les carrés de chocolat en fin de journée, ça n'aide pas vraiment à garder la ligne. Depuis que je suis au chômage, j'ai pris trois kilos. Rien de catastrophique, ne direz-vous. Mais on dirait que tout est parti se loger dans mon ventre et mes fesses.

Non que j'aie jamais été une grande sportive. Ô ça non ! Je me rappelle des cours d'EPS, quand il y avait endurance et que je restais cachée dans les bosquets en espérant que personne ne remarquerait que j'avais fait un seul tour au lieu des trois de rigueur.

 

Je suis blessée dans mon amour propre

 

Mais m'entendre dire par mon propre mari que je devrais me bouger les fesses, j'avoue que ça fait un peu mal. Oui, c'est bon. Je suis blessée dans mon amour propre ! Je ne sais pas trop ce que je m'étais imaginé. Peut-être que l'amour rendait aveugle et qu'il ne verrait pas les bourrelets disgracieux que j'aperçois devant la glace. Ou que les tubes de crème amincissante allaient suffire à faire fondre ces calories accumulées sur mon corps.

Toujours est-il qu'il n'en est rien ! Il a bien vu ces transformations et vient de décider qu'une journaliste au chômage et sur le point de devenir obèse ça faisait beaucoup pour lui. Et il a bien raison !

Alors j'ai pris une bonne résolution : tant que je n'aurais pas retrouvé une rédaction prête à m'embaucher ou accumuler assez de piges pour me faire un vrai salaire, je ferai au moins une demi-heure de sport par jour. Je pourrai essayer de vous impressionner en balançant un truc du genre « je ferai 2 h 30 de sport tous les matins ». Mais personne ne me croirait. Alors je vais rester raisonnable et tabler sur cette demi-heure.

Avec un peu de bol, je signerai un contrat dans un journal avant d'avoir trop eu à souffrir de ma promesse !

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